queerying nature – perfect award – prix du jury des jeunes
Comment les éthologues ont participé activement depuis des siècles à l’a-normalisation des identités LGBTIQ+. Ici des voix expertes et pionnières se mêlent aux pratiques artistiques de protagonistes queer, afin de déconstruire ces théories instrumentalisantes.
La scientifique Fleur Daugey, la psychologue et philosophe Vinciane Despret, la biologiste trans spécialiste de l’évolution Joan Roughgarden et le biologiste Thierry Lodé, expert.es en sexualités des animaux, divulguent leurs révélations enthousiasmantes et explosent les thèses normatives.
Un film riche et inspirant, où le désir de diversité côtoie l’appétit pour la différence.
ven. 06 décembre – 18h30 : projection exceptionnelle au Cinéma Bio (Carouge)
en présence du protagoniste principal, Camille Pier et suivie d’une verrée
tarif unique 10.- – réservation possible ici
sally ! – perfect award – prix mémoires 2024
« Le documentaire « Sally ! » contribue à réhabiliter la mémoire de Sally Gearhart, à travers notamment un travail remarquable sur les archives lesbiennes. Depuis plusieurs années maintenant, les communautés lesbiennes et queers en particulier s’attellent à documenter leur histoire et celles des communautés LGBTIQ+ »
young hearts – perfect award – prix du public
Le jeune Elias vit dans la campagne néerlandaise, au sein d’une famille unie et ordinaire, à l’exception de son père, chanteur pop semi-célèbre et narcissique. Lorsque Alexander s’installe en face de chez lui, le garçon de 14 ans semble fasciné. Alors, doucement, il s’en fait un ami. Puis, ses sentiments se révèlent amoureux.
Dans cette histoire simple se mêle un naturel singulier, se défont les tragiques obstacles habituels et s’installent frissons et larmes de bonheur… Il aura fallu attendre cette année pour voir un film positif, qui a enthousiasmé des hordes d’adolescent·x·es (et d’adultes!) lors du dernier festival de Berlin.
Ce film présenté durant l’édition 2024 de Everybody’s Perfect a remporté le prix du public !
les reines du drame
En 2055, un youtubeur retrace l’histoire d’amour entre son idole des années 2000, la chanteuse Mimi Madamour, et l’impétueuse Billie Kohler. Un premier long-métrage pour Alexis Langlois, haut en couleur et à l’énergie débordante.
Everybody’s Perfect et le GIFF (Geneva International Film Festival) collaborent pour la première projection en Suisse romande dans un partenariat pailleté, combinant la célébration de la diversité (au cœur du festival Everybody’s Perfect) avec l’innovation cinématographique et numérique que met en avant le GIFF.
Un bar à paillettes et des « special guests » vous attendent dès 21h
Everybody’s Perfect dans les médias
le 1930 RTS info
Malgré l’évolution des mentalités, de nombreux Suisses appartenant à la communauté LGBT peinent à faire leur coming-out
Le rencard RTS info
Le 1245 RTS info
Radio Vostok
Trois Couleurs
la joie lesbienne, table ronde
La table ronde « La joie lesbienne » avec la réalisatrice Claire Burger et l’illustratrice Jenifer Prince, qui aborde la question cruciale de la représentation des lesbiennes dans les arts visuels et son évolution. Claire Burger, figure du cinéma engagé, et Jenifer Prince, artiste connue pour ses illustrations célébrant l’amour lesbien, partageront leurs expériences uniques dans leurs domaines respectifs. Une discussion enrichissante et inspirante à retrouver sur la chaîne youtube du festival
Jenifer Prince : séance de dédicaces spéciales pendant cette 11e édition du festival Everybody’s Perfect
Jennifer Prince, artiste et illustratrice brésilienne, a marqué le festival en participant activement à tous les événements, y compris une table ronde sur la représentation des femmes lesbiennes dans les arts visuels, un sujet central dans son travail. Ses œuvres, célébrant la diversité et l’amour lesbien, sont encore visibles au Phare à Genève, 3 rue Lissignol, jusqu’au 20 novembre et disponibles à l’achat, dans la limite des pièces disponibles.
les stands- la Paillette, maison des arts du grütli
conversation
quand le porno homo français faisait son cinéma
Entre 1975, quand apparaît la classification «X», et 1983, lorsque les copies VHS se démocratisent et qu’émerge l’épidémie du VIH/sida, 75 films pornographiques homosexuels français, tournés en pellicule, sortent officiellement dans les salles. Une quasi-décennie féconde pour le cinéma porno gay, avec des œuvres scénarisées, aux qualités cinématographiques indéniables, loin des pseudo-scénarios schématiques de l’industrie pornographique actuelle.
Près de 50 ans après, que révèlent les opus de cette époque singulière où l’homosexualité est pourtant encore pénalisée? Comment la création pornographique a permis de dépasser les rapports de pouvoir? La culture porno gay est-elle liée au militantisme des années 1970? Qui est aux commandes de cette production florissante? Quels imaginaires érotiques et sexuels construit-elle? Enfin, qu’est-ce que ces images d’archives disent de notre rapport contemporain au porno?
La discussion entre Hervé Joseph Lebrun et Robin Corminboeuf invite à voyager dans le temps pour comprendre cette période faste de la production pornographique homosexuelle.
Avec Hervé Joseph Lebrun, cinéaste et photographe, ancien directeur du festival Chéries-Chéris, il est le spécialiste du porno français des années 1970, et Robin Corminboeuf, ancien rédacteur en chef du magazine queer romand 360° et auteur d’un premier roman, il est actuellement responsable du bureau de presse pour les festivals Visions du Réel et GIFF.
Jenifer Prince, artiste et illustratrice
exposition au Phare du 21 septembre au 20 novembre
table ronde – La joie lesbienne?! dimanche 6 octobre à 17h, grütli salle simon, dédicace de ses œuvres lors du festival.
Au cœur du travail de Jenifer Prince se lovent les récits saphiques dans une perspective positive.
Motivée par le désir d’explorer les infinies possibilités d’exister en tant que femme qui aime les femmes, l’artiste plonge dans une esthétique inspirée du vintage, afin de créer des histoires visuelles qui évoquent un sentiment d’intemporalité.
Son succès sur les réseaux sociaux, avec près de 360 000 followers sur Instagram, révèle l’urgence pour les femmes lesbiennes de se voir les plus belles dans le miroir.
Jenifer Prince a grandi au Brésil dans une petite ville conservatrice, où l’absence d’identification identitaire est béante. Elle concède sans détour que l’acceptation de sa sexualité fut un long voyage.
À travers ses études de graphiste, elle recherche avec passion des documents LGBTIQ+. Plongée dans le cinéma, les arts visuels et la littérature, elle développe son art, naturellement orienté vers l’activisme.
C’est la découverte d’un artiste italien de bande dessinée érotique et de son personnage Valentina qui lui inspire son style années 1950, une période qu’elle voit comme particulièrement dure pour les personnes queer. Elle a voulu détourner ces représentations.
Que lui inspire le thème de la table ronde du festival La joie lesbienne?! ?
« Plus nous la montrons, la partageons, plus il est possible qu’elle se manifeste. Le travail collaboratif permet de mettre en lumière les femmes lesbiennes. Nous manquons d’images positives lesbiennes, comme l’amour et les baisers sans crainte. »
illustration Jenifer Prince
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