QUAND LE CINÉMA S’EMPARE DES ARCHIVES LGBTIQ+
TABLE RONDE
Le cinéma, doué de sa capacité unique à embrasser tous types de sources historiques, se déploie librement pour faire le(s) récit(s) de l’histoire LGBTIQ+, comme en attestent la multitude de films soumis au festival cette année qui traitent tant les archives intimes que collectives.
Enraciné, nécessaire, cet élan a de l’impact sur tous les publics… contribuant à mettre en lumière un pan de l’histoire humaine, restée dans l’ombre d’un placard.
Mais le cinéma a ses limites. Ses supports se détériorent et leur préservation est non systématique. Les archives privées sont encore peu exploitées. Le montage d’éléments anachroniques doit être soumis à une dramaturgie sa- vante. L’histoire LGBTIQ+ exposée à la lumière des institutions et de la culture dominante en ressort-elle intacte ?
À l’issue de la séance de courts-métrages «Rajeuni.es! »
Avec le soutien du Service Agenda 21 – Ville durable de la Ville de Genève Dans le cadre de la campagne « Mémoires LGBTIQ+ » de la Ville de Genève
17mai-geneve.ch
INVITÉ.ES
• Carine Bernasconi, docteure en histoire du cinéma à l’Université de Lausanne
• Pierre Biner, membre du GHOG, coscéna- riste et participant de Film tract du GHOG, cofondateur du festival Everybody’s Perfect
• Michael Häusermann, cofondateur du GHOG et participant de Film tract du GHOG, cofondateur de Dialogai
• Christiane Parth, programmatrice du ciné-club et co-coordinatrice de Lestime
• Stéphane Riethauser, scénariste, réalisateur et producteur de Madame (Suisse, 2019)
• Laurent Seydoux, directeur de la Fondation Autrefois Genève
FILMS
• Film tract du GHOG (Suisse, 1980)• Lives : Visible de Michelle Citron (États-Unis, 2017)
• Lesbian Herstory Archives : A brief Herstory de Megan Rossman (États-Unis, 2017)
• extraits de Qui a peur des Amazones ? de Carole Roussopoulos (Suisse, 2003) et de Les mouvements LGBTIQ+ à Genève de la Fondation Autrefois Genève en coproduction avec la Ville de Genève (Suisse, 2019).
MODÉRATRICE
Lorena Parini, professeure et directrice de l’Institut des Études Genre de l’Université de Genève.