«Dans les années 1970, les premières brèches s’ouvrent quant à la représentation du couple féminin dans sa sexualité. En 1974, Chantal Akerman se met en scène dans une chambre, nue, cloîtrée, occupée à écrire et à déchirer des lettres à une destinataire inconnue. Jusqu’à un corps à corps possible avec cette amante, son personnage traverse des situations tendues – notamment avec un homme – et cherche une place. 

En contraste avec l’allégresse des films de Coni Beeson, présentés dans le cadre de cette collaboration avec Everybody’s Perfect, celui d’Akerman inscrit le désir et l’érotisme dans un parcours nécessairement tortueux et contrarié. » 
Tom et Nathan, Cinéma Spoutnik 

La projection fait partie d’un vaste programme que consacre le Spoutnik à Chantal Akerman : https://spoutnik.info/director/chantal-akerman/